Lorsque vous disposez d’un bâtiment, il est important de faire le diagnostic de performance énergique (DPE) de ce dernier. En effet, c’est important de faire appel à un technicien afin d’évaluer le fonctionnement énergétique de l’immeuble. Sa longévité est estimée à près d’une dizaine d’années et il représente un document indispensable pour le diagnostic technique. Comment procède-t-on pour faire le DPE ?

Évaluer de l’utilisation de l’énergie sur une année

Pour une évaluation de cette consommation, il faut recourir à deux procédés. Elle peut se faire suivant un procédé de diagnostic habituel. Il suffit de considérer toutes les spécificités caloriques de l’immeuble, du système d’aération ou de ventilation, ainsi que des éléments distinctifs du système de réchauffement. Le bilan de tous ces paramètres mettra en exergue la quantité d’énergie électrique produite. Cette méthode s’applique principalement sur des logements à chauffages individuels érigés au cours des années 1948.

L’autre manière est celle qui demande de s’appuyer sur les factures relevant la quantité d’énergie consommée en ayant pour base, les consommations des trois dernières années pour des logements bâtir antérieurement aux années 1948. Ce relevé doit retranscrire une utilisation claire de l’énergie en lieu et place du coût.

Calculer le DPE

Ce dénombrement de DPE révère de certains protocoles dans le but d’obtenir le DPE. Il faut tenir compte de plusieurs facteurs tels que :

  • la température interne du bâtiment qui est variable en fonction du jour (19 ° C entre 6 h-22 h) ou la nuit (16 °C entre 22 h-6 h) ;
  • la température externe moyenne basique 18 ° C ;
  • l’occupation des habitants dans l’immeuble au mètre carré, et ceci de 16 h de façon quotidienne dans une semaine ; et
  • l’énergie pour l’eau chaude sanitaire selon le domaine vivable et le climat du milieu d’habitation.

Apprécier les indicateurs

Deux indicateurs se rattachent à l’utilisation annuelle de l’énergie finale. Le premier de ces indicateurs s’exprime en énergie primaire kWhep/m². an. L’environnement scruté pour cet indicateur est celui habitable. Par énergie primaire, il sous-entend la consommation réelle des ressources énergétiques. Le deuxième est un indicateur d’impact sur les éruptions de gaz à effet de serre qui lui se formule en kgeqCO2/m². an.

Pour passer de l’utilisation de l’énergie finale à l’utilisation d’énergie primaire, il faut une conversion selon divers facteurs qui sont :

  • Le facteur 1 comprend tout ce qui est fioul, gaz naturel, en gros il est question des comburants surannés ;
  • le facteur 0,6 relatif à tout ce qui est bois ;
  • Le facteur 2,58 indexant l’électricité, de manière à intégrer la productivité entière avec l’instrument de production d’énergie.

Analyser les données clés

Pour réussir son diagnostic, le technicien affecté à cet effet doit mener une expertise spécifique en ce qui concerne les éléments clés de la construction et ça concerne généralement :

  • Le mur : la qualité des matériaux utilisés (brique, béton), la consistance (isolé ou non) dans le cas où il est isolé pour déterminer sa résistance thermique ;
  • Le plafond : est-ce qu’il s’agit d’un plafond en béton (dalle) ou d’une feuille de staff ? Sur quelle catégorie de locale il donne accès (local exalté, plein, perdu) ? Est-il également isolé ? Si oui, déterminez aussi sa résistance thermique ;
  • La menuiserie : le vitrage (simple, double), bois, alu, protection solaire (présente ou absente)
  • Le système de chauffage : chaudière (gaz, fioul, électrique ou bois), cheminée ouverte ;
  • La ventilation : simple flux (auto gérable ou hygroréglable)

Prodiguer quelques conseils pour un perfectionnement énergétique

Habituellement, après un diagnostic de performance électrique, le technicien fait des recommandations. Ces dernières s’articulent pour la plupart du temps autour de :

  • la mesure pour réduire considérablement la consommation à un pourcentage important : c’est la nouvelle consommation ;
  • une traduction en euro de cette nouvelle consommation ;
  • une estimation concrète de l’investissement afin de bénéficier d’un retour sur investissement rapide ;
  • le crédit d’impôt pour installer un système de chauffage compétitif.