La thermographie est une méthode employée pour obtenir l’image d’une zone bien définie par rapport à la chaleur dégagée. L’outil nécessaire pour mener à bien ce projet est la caméra infrarouge. Elle permet de révéler les zones chaudes/froides à travers les couleurs et facilite la localisation des zones de déperdition de chaleur. A travers cet article, nous vous présenterons les directives essentielles pour effectuer une thermographie par vous-même.

Le type de caméra infrarouge utilisé

Désormais, il existe plusieurs marques de caméras infrarouges pour thermographie sur le marché. L’astuce : choisir votre caméra en fonction de vos besoins. En outre, plusieurs éléments sont à considérer avant d’effectuer l’achat :

• la résolution de la caméra ;
• la taille du capteur ;
• le mode d’affichage.

Attention, sélectionnez l’équipement par rapport à son système de mise au point. A savoir :

• La mise au point fixe : souvent employée pour la vérification d’absence de fuite sur les conduits d’aération, pour détecter si les roulements sont en surchauffe ;
• La mise au point manuelle : utilisée par les expérimentés. Elle offre une image plus précise, faisant que cette opération dure plus longtemps.
• La mise au point automatique : elle est plus rapide que la caméra à mise au point manuelle, et vous fera gagner du temps. Néanmoins, certains réglages sont indispensables pour un meilleur résultat ;
• La mise au point automatique assistée par laser : assure une précision par rapport à votre cible afin d’obtenir une image plus nette et précise ;
• La capture d’image multi focale : permet de combiner plusieurs images prises à partir de différentes distances focales en une seule image nette.

 5 conseils pour obtenir des images de qualité

Voici les 5 conseils primordiaux pour une image thermographique de qualité :

• La mise au point : comme présentée précédemment, le choix du système de mise au point vous permettra d’obtenir une image nette ou non ;
• L’optique : il existe différents matériaux employés pour les optiques en thermographie. Ces derniers sont utilisés pour déterminer l’efficacité de la transmission d’énergie au détecteur. Pour ce faire, optez pour le germanium, le plus souvent utilisé avec des revêtements spécifiques dans les optiques des caméras infrarouges de haute qualité ;
• La résolution du détecteur : le nombre de pixels présents sur votre détecteur vous permettra de capturer chaque zone de la cible. Chaque pixel capte la température présente dans sa zone cible ;
• Le champ de vision : permet de déterminer la qualité de l’image. En effet, il définit la zone aperçue à la caméra à un moment bien précis ;
• La résolution spatiale : permet de définir la plus petite taille d’un objet qui peut être détectée.

 La présentation des résultats

La présentation doit être la plus claire possible. Il arrive que des personnes qui ne disposent d’aucune connaissance en thermographie lisent votre rapport. Ainsi, vous devez améliorer les images afin de rendre des résultats plus compréhensibles pour ces dernières.

Voici quelques méthodes à mettre en pratique :

• Réglez le niveau d’intensité et de sensibilité : chaque image thermique affiche une zone chaude et une zone froide. Selon le degré problématique et d’intérêt d’une zone, vous pouvez mettre en évidence chaque zone ;
• Choisissez la bonne palette de couleurs : pour mieux discerner les différences, il est conseillé d’utiliser une palette monochrome.
• Combinez les images infrarouges et numériques : si la caméra numérique est intégrée à votre caméra thermique, vous pouvez définir la combinaison thermique au maximum, au moment de l’analyse du composant.

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