La gestion immobilière est chose très importante pour éviter de perdre son immeuble. Alors, les copropriétaires étant souvent dans l’incapacité d’administrer de façon idoine font appel à des professionnels qui sont dénommés des syndics. Plusieurs types de syndics sont identifiables dans cet exercice de gestion immobilière. L’article présent vous fait un point sur les différents types de syndics que vous pouvez observer.

Le syndic bénévole

Un syndic bénévole est tout d’abord un syndic non professionnel, ce qui stipule qu’il n’est pas obligé de le rémunérer. Cependant, il subsiste des cas particuliers où ce type de syndicat est rétribué. La rémunération ne sera pas à la hauteur de celle d’un syndic professionnel. Généralement, la fonction de ce syndic est assurée par l’un des copropriétaires qui s’occupe de la gestion de l’immeuble. L’attribution des tâches ne varie pas d’un syndic à un autre.

En effet, peu importe la catégorie de syndic, ils exercent les mêmes fonctions que sont : la convocation des assemblées générales, l’encaissement des crédits des copropriétaires pour des activités. Bien qu’il ne soit pas soumis aux mêmes exigences d’activité que le syndic professionnel, il est quand même souhaitable qu’il souscrive à une assurance pour protéger sa responsabilité hypothétique. Pour une bonne administration, le syndic bénévole à l’instar de celui professionnel doit également se conformer au cadre légal existant.

Le syndic professionnel

S’il s’agit d’une copropriété de grande envergure, le syndic qui convient le mieux est celui professionnel. Ce type de syndic parce que la gestion d’une telle copropriété est souvent confiée à un professionnel qui propose toutes les accréditations. Ce syndic dispose des perceptions techniques d’administration qui sont des sujets clés pour une vie en copropriété paisible. Il a en sa possession une convention d’assurance qui protège son implication civile professionnelle.

En dehors des tâches communes que le syndic professionnel partage avec les autres syndics, il a un certain nombre d’obligation et d’implication spéciale. Il est élu pour un mandat de trois ans reconductibles et il n’est pas exclu qu’au cours de son mandat le syndic professionnel soit destitué. Le syndic professionnel est tenu de se soumettre au secret professionnel et respecter comme il se doit les principes de déontologies de l’IPI. Les services d’un syndic professionnel sont rémunérés.

Le syndic statuaire

C’est un cas spécifique de syndic en ce sens que sa présence au sein d’une copropriété est provisoire. Il est nommé par un initiateur immobilier ou un chef de tâche d’une construction nouvelle. Il assure sa fonction jusqu’à la tenue d’une nouvelle assise de l’assemblée générale qui devra statuer sur son cas. L’assemblée générale est dans la légitimité de le conforter dans sa fonction ou de la lui retirer pour la confier à un autre.

Le syndic judiciaire

Lorsque la copropriété ne dispose pas de syndic ou elle observe des carences au niveau du syndic en place, un magistrat de paix peut procéder à la nomination d’un syndic judiciaire. Le but principal de sa nomination est d’atténuer les insuffisances observées dans la copropriété. Sa mission principale est surtout de convoquer une assise pour choisir un nouveau syndic.

Aucun domaine d’activité n’a été prévu pour ce genre de syndic par la loi. Néanmoins, la législation considère qu’il est assimilable à un syndic ordinaire. Cela lui confère le plein pouvoir d’exercer exactement comme ce dernier. Il doit donc assurer les tâches analogues en ce qui concerne la gestion.

L’administrateur provisoire

Hormis les syndics cités plus haut, un administrateur provisoire peut faire office de syndic. En effet, il s’agit d’un professionnel qui exerce la fonction d’administrateur judiciaire. Il est désigné par une décision du magistrat sous la demande du syndic de la copropriété, d’un groupe de copropriétaire ou même de la première autorité de la commune. Ses obligations ainsi que son temps de fonction sont prédéfinies au cours de sa nomination sur ordonnance. Il contribue en cas de complication rendant impossible la gérance et le maintien du bâtiment.