Pour toutes les personnes qui rêvent de bâtir leurs propres maisons, croyez-en l’expérience : l’étape la plus difficile n’est pas la construction, mais la mise en place des papiers administratifs. Avoir le fameux permis de construire n’est nul autre que la ligne de départ pour chaque constructeur. Toutefois, avant de franchir cette ligne, il faudra passer par l’attente du timing et les fameux starting-blocks qui dans notre cas, se reflètent à travers les démarches administratives et les taxes. Pour éviter de rajouter encore plus de tracas dans vos projets, prenez soin de lire cet article qui vous permettra d’apprendre davantage sur les surfaces taxables d’une habitation.
Petite mise au point sur les taxes
Avant de continuer sur cette lancée, revoyons ensemble les raisons pour lesquelles votre foyer doit payer des impôts. La fédération vous impose ces obligations pour deux bonnes raisons : la première est pour le droit de votre sécurité et la seconde est pour le patriotisme, c’est-à-dire votre contribution à l’évolution du pays. Comme vous le savez sûrement, toutes activités dites « légales » doivent être déclarées à l’État. La construction de maison étant une activité légale , les prochaines lignes vous citerons les quelques taxes que vous devrez payer.
- Les droits de mutations, ou frais de notaires : représentant un pourcentage du prix de vente de votre maison ou de votre terrain, ces droits doivent être acquitter dès l’achat de votre terrain. La taxe communale est comprise dans ses frais, c’est à dire 1,20 % de la valeur du bien et 2,37 % du prix d’achat pour l’État ; ce qui fait 4,5 % du montant de l’investissement.
- La taxe d’aménagement : en parallèle avec le permis de construire, cette dernière se débourse à la caisse de l’État pour une autorisation d’urbanisme de votre construction. Les taux à payer pour cette taxe sont : un taux de la commune entre 1 % et 5 %, un taux du département plafonné à 2,5 %, et un taux de la région de 1 %.
- La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) : tout montant de biens ou de services doivent être soumis à un taux de 20 % par la TVA.
Comment calculer la surface taxable d’une habitation ?
Avant de répondre à cette question, munissez vous tout d’abord d’un bon crayon, d’un bout de papier, et d’une excellente machine à calculer puisque nous allons entamer la partie diagnostic immobilière et scientifique du sujet. La zone d’urbanisme est la zone imposable que nous allons calculer pour trouver la surface taxable. Cette surface taxable est la somme des surfaces de chaque niveau clos et couvert que l’on obtient à partir du « nu intérieur » des façades. Nous avons en premier plan l’épaisseur des murs à déduire, ensuite les côtés opposés des angles morts des escaliers ou les trémies des ascenseurs, et pour finir les espaces dont la hauteur sous le plafond est supérieur à 1,80 mètres. Il existe plusieurs façons de calculer cette surface, mais concentrons nous sur les deux méthodes les plus utilisées.
La première consiste à partir de la surface du sol : dans le cas où vous connaissez la surface de votre plancher, il suffit d’additionner les surfaces de grenier non convertibles avec une hauteur de plafond supérieure à 1,80 mètres et la surface du garage.
La deuxième méthode est à appliquer si vous ne connaissez pas la surface de votre plancher. Donc, commencez en calculant toutes les surfaces qui correspondent vraiment au sol dont tous les niveaux (sans oublier le grenier, le sous-sol, le garage, etc.), et les surfaces fermées avec couvercle. Puis, déduisez avec l’épaisseur des murs extérieurs (sans négliger les travaux d’isolations et les ouvertures des portes et fenêtres), les marches, les lacunes et les trémies des escaliers/ascenseurs, ainsi que toutes les surfaces d’une hauteur inférieur à 1,80 mètres pour avoir la surface imposable. Pour ce faire, faites appel à une entreprise spécialisée en travaux de construction et de rénovation comme l’Entreprise BOUFFARD.