La plupart des jeunes, après le bac, emménagent dans une nouvelle région ou un autre pays pour poursuivre leurs études universitaires. Ils ont donc besoin de maison pour se loger. Le fait de vivre ensemble, c’est-à-dire en colocation, est une excellente idée de réduire les frais de location. Par contre, il y a plusieurs points à aborder avant de se lancer dans ce projet. Il faut considérer les obligations des colocataires surtout à l’égard du propriétaire ou du bailleur concernant le payement des loyers, l’assurance habitation, etc.
La signature du bail
Obligation dit contrat, contrat dit signature. À priori, tout accord n’est valable que si les deux parties acceptent les conditions. Le contrat de bail doit comporter le nom de chaque colocataire. Deux faits peuvent se présenter dans ce cas :
-le propriétaire signe un contrat de bail pour chacun d’eux ;
-le propriétaire signe un contrat de bail pour les deux colocataires.
La signature du contrat prend effet de suite. Ce qui signifie que si l’un des colocataires n’a pas signé, ce dernier n’a aucun droit sur le logement. Bien qu’il est considéré comme locataire, il se trouve dans une position précaire, voire illégale surtout si la sous-location est interdite. Si le bail est en cours, il est tout à fait possible d’accueillir un nouveau colocataire, à condition qu’il signe les droits et les obligations de tous.
Les obligations de colocataires
Puisque les deux parties ont signé le contrat, ils doivent respecter la date de paiement du loyer chaque mois y compris les sommes nécessaires pour d’éventuelles réparations.
La clause de solidarité
Le propriétaire a le droit d’exiger cette clause pour les loyers non payés. Si un colocataire ne paie pas le loyer, le propriétaire va exiger la somme aux autres parties. Sans cette clause, chaque colocataire ne paye que sa part de loyer. Bien évidemment, inutile de signer une clause de solidarité si les deux personnes sont mariées. On ne mentionne pas précisément cette clause dans le contrat, mais les colocataires doivent être solidaires lorsqu’il s’agit de payer le loyer. D‘après la loi Élan n° 2018-1021 du 23 novembre 2018, la solidarité entre colocataires mariés n’est plus valable si par malheur l’un des conjoints quitte le logement à cause de violences ou tout autre problème de couple. La personne concernée doit informer le propriétaire de la situation par le biais d’une lettre avec accusé de réception, une copie de l’ordonnance de protection délivrée par le juge des affaires familiales, ou bien d’une copie de la condamnation pénale.
L’assurance habitation
La loi exige que les locataires doivent être prudents concernant l’état des lieux dès la remise des clefs. Il est également nécessaire qu’ils soient en règle avec l’assurance pour éviter tout conflit de responsabilité.
La gestion du départ d’un colocataire
Le colocataire qui souhaite quitter le logement doit adresser une lettre avec un accusé de réception en respectant le délai de préavis mentionné dans le contrat de location. Pour les locations vides, le préavis est de trois mois, tandis que pour les locations meublées, il faut un mois de préavis. Par contre, si le locataire qui quitte le logement ne donne aucun congé au propriétaire, il doit respecter la part du contrat en payant le loyer au propriétaire jusqu’à échéance du bail. Si les deux locataires veulent partir en même temps, il suffit d’un seul congé signé par tous pour mettre fin au bail.
En général, vivre en colocation est très agréable si on s’entend bien avec l’autre personne. Si vous suivez à la lettre ces différents points abordés sur la colocation, vous n’aurez aucun souci à vous faire. Si vous venez pour poursuivre vos études, cette situation est la plus convenable.