Avant de lancer son projet de construction, vous devez déjà penser à acquérir le terrain sur lequel ledit projet sera réalisé. L’achat du terrain peut se faire auprès d’un professionnel (aménageur, constructeur ou encore lotisseur) ou d’un particulier. Cependant, avant d’acquérir un terrain, il est important de procéder à certaines vérifications. Découvrez dans ce contenu, les précautions à prendre pour acheter un terrain.

Se renseigner à la mairie sur les règles d’urbanisme locales

Pour faire bâtir votre maison, vous devez d’abord avoir un terrain à cet effet. Après avoir repéré l’emplacement qui vous intéresse, vous devez vous renseigner sur les règles locales d’urbanisme correspondantes au terrain. Pour cela, vous devez vous rendre à la mairie pour avoir le plan local d’urbanisme (PLU).

Ce dernier contient le règlement applicable au terrain (la superficie constructible par exemple) et aux constructions (hauteur maximale par exemple). Pour plus de précision, vous pouvez contacter un spécialiste de l’immobilier. Le PLU permet aussi de vérifier si le terrain se situe bien dans la zone définie constructible par la mairie.

Sachez également que le PLU évolue dans le temps. Une parcelle classée constructible peut se retrouver déclassée avant que la construction ne débute. Un autre document très important à obtenir est le certificat d’urbanisme qui est à prendre auprès de la mairie. Il renseigne non seulement sur les règles d’urbanisme, mais aussi sur les limites administratives au droit de propriété.

S’assurer que le terrain est constructible et viabilisé

Pour être sûr d’acquérir la bonne parcelle pour faire construire sa maison, il faut vérifier s’il est bien constructible. Le PLU et les certificats d’urbanisme informent l’acheteur à ce titre. L’acquéreur peut aussi contacter alternativement un expert pour que celui-ci effectue l’analyse du sol pour s’assurer que le terrain peut recevoir une construction.

Par ailleurs, le terrain doit être viabilisé, c’est-à-dire qu’il peut accueillir des habitations. Une parcelle peut recevoir des habitations quand il est relié à l’ensemble des réseaux d’eau courante, d’électricité, de gaz, de téléphone et d’assainissement. La décision de viabilisation du terrain dépend seulement du propriétaire, elle n’est, en aucun cas, imposée par la mairie.

Mais elle est obligatoire pour y construire une maison ou un immeuble. L’acquéreur d’une parcelle non viabilisé devra donc faire appel à la société des eaux, ERDF et GRDF (ou les gestionnaires des réseaux locaux). Il devra également contacter la mairie pour le raccordement au réseau tout -à-l ’égout. Pour ce point, vous avez la possibilité d’opter plutôt pour une fosse septique.

Réaliser l’analyse du sous-sol pour prévenir les glissements de terrain

Une habitation qui est construite sur un terrain non stable ou présentant des fragilités a de grandes chances de disparaître. Les glissements et tassements de terrain peuvent en réalité mettre votre future construction en danger.

Il est donc crucial de faire étudier le sous-sol du terrain, spécialement si la parcelle est en pente. En faisant effectuer préalablement une étude géotechnique sur la géologie du terrain, vous pourrez vous assurer que la parcelle est bien stable.

Si par contre le terrain n’est pas bien stable, vous pourrez mettre en place les moyens adaptés avec le constructeur de la maison. Toutefois, ces arrangements ont un coût qui pourrait augmenter le montant global du projet immobilier. Il serait donc préférable de trouver un autre terrain plus approprié.

Vérifier le bornage du terrain pour éviter les conflits de voisinage

De façon technique, le bornage d’une parcelle n’est pas obligatoire. Toutefois, il est important pour prévenir les conflits de voisinage. De ce fait, il est conseillé de recourir à un géomètre-expert pour procéder à un bornage contradictoire avec les propriétaires voisins. Cela vous permettra de fixer sans appel les limites du terrain et de clôturer votre propriété sans risque.